AerScanthel Park, Mitau

Phase de poule : Skotinos – Zollernberg
AerScanthel Arena, Mitau – 40 000 spectateurs

En début de partie, les Lions sont à l’attaque. Après quelques alertes sur les cages skotinecques, ils sont logiquement récompensés de leur effort à la 23ème minute. Sur un corner mal dégagé par la défense, Zievers arme une frappe à trente-cinq mètres qui se loge dans la lucarne de Tasoulas (0-1) Quel but ! Le plus beau du tournoi sans aucune doute !
Les Skotinecques ne se laissent pas décourager pour autant. Petit à petit, ils reviennent dans le match et font parler leur technique. A leur tour, ils connaissent un temps fort qui se concrétise grâce à Skouralios qui marque un véritable but de renard des surfaces (1-1)
L’équipe de Parranie continue dans ses bonnes intentions au retour des vestiaires. Comme au match aller, Cervera est le héros de son équipe. Il marque deux buts coup sur coup, l’un de la tête (2-1) et l’autre du pied gauche, son mauvais pied (3-1).
Fort de cette avance, les Skotinecques se contentent alors de gérer les assauts zollernois, poussés par leurs supporters venus en nombre. Au terme d’un joli mouvement collectif, ils inscrivent encore un magnifique but par Krooz (3-2) et la pression devient intenable pour le Skotinos. Néanmoins, ceux-ci plient mais ne rompent pas, et au coup de sifflet final, les trois points leur reviennent.
Le Skotinos a été l’équipe sans doute la plus impressionnante en cette phase de poule. De quoi en faire un favori pour la victoire finale ? Nabadis, leur sélectionneur, est resté très prudent à ce sujet en conférence d’après-match, mais les supporters parraniens rencontrés y croient dur comme fer !

Phase de poule : Match 25 : Véran - Prya
AerScanthel Arena, Mitau – 39 000 spectateurs

Le coach vérannais lui-même semblait avoir du mal à réaliser à quel point sa petite équipe a bien grandi. En effet, les Vérannais ont fait longtemps jeu égal avec les Pryans, ceux-ci réussissant par intermittence à déployer de nouveau le jeu séduisant et efficace qui avait fait leur renommée. Et pourtant, ce sont les Vérannais qui ont réussi à marquer par deux fois en contre. En première mi-temps, Le Tallec dévie vers le but un centre fuyant de Roblin, et en seconde mi-temps, les rôles s’inversent. C’est Roblin qui part seul face au but pour lober le gardien pryan suite à une lumineuse ouvertture de Le Tallec. Prya est éliminé, Véran file en quarts !

Phase de poule : Match 28 : Francovie – Kolozistan
AerScanthel Arena, Mitau – 44 000 spectateurs

Au coup de sifflet final, Aubenas, amer, se confiait à nos micros « Le football est un sport collectif, et neuf fois sur dix, le meilleur collectif l’emporte. Parfois, un joueur fait tout… »
Aubenas ne pouvait penser qu’à Frytzoritch, un joueur aussi bon que son nom est imprononçable.
La Francovie a donc eu le dessus collectivement. Fort logiquement, elle ouvre le score à la 20ème minute grâce à un coup de tête rageur de Tallec (1-0). Pendant toute la seconde mi-temps, les Bleus dominent mais ne parviennent pas à faire le break. Puis, il y eut le moment Frytzoritch, un moment hors du temps où un joueur inconnu et moyen écrit l’Histoire… A la 75ème, Frytzoritch reprend peu académiquement un centre et propulse le cuir dans les buts francovars grâce à son genou (1-1)…! Dix minutes plus tard, tout en puissance, il déborde sur le côté, passe son défenseur, s’enfonce dans la surface et envoie une mine dans la lucarne bleue (1-2) !
Le stade entier s’est levé de surprise et Frytzoritch le premier. La magie du football a parlé, le cosaque kolozistanais a vaincu les seigneurs francovars à lui tout seul, il envoie son clan en quarts !

Les autorités livadiennes l'avaient dit maintes fois : la police livadienne serait intraitable en cas de débordements de supporters. La société livadienne sortant d'une guerre civile, elle était particulièrement choquée et inquiète de voir ces étrangers déambuler dans les rues pour y commettre des violences.

Les Compagnies Royales de Sécurité intervinrent donc avec vigueur. Jouant du tonfa, de gaz lacrymogènes, de canons à eau, elles cassèrent les groupes hostiles sans craindre de briser des dents et des os. On interpella les meneurs et les hooligans pris sur le fait. Et ce soir là, les commissariats de Mitau furent remplis de délinquants qui passeraient en comparution immédiate le lendemain.