Stade Nikolaï Ier, Nikolaï

Phase de poule : Match 7 : Kolozistan – Sorabe
Stade Nikolaï Ier, Nikolaï – 34 000 spectateurs

Après les heurts en centre-ville, les supporters assagis se sont retrouvés au stade. Malgré une ambiance délétère faite d’insultes et de banderoles injurieuses, le match s’est déroulé sans incidents notables.
Lents, sans inspiration, si ce n’est pour asséner des tacles brutaux, les Sorabes n’ont rien montré, si ce n’est une incapacité à mettre en place une tactique et un jeu cohérent. De leur côté également, les Kolozistanais se sont montrés peu inspirés malgré la fougue de  leur jeune attaquant Joseph Miruov qui a touché une fois la barre transversale (27’) et tenté une bicyclette bien peu académique (87’) qui a fini dans le public sorabe.
Tout reste donc ouvert dans ce groupe où les équipes sont strictement toutes à égalité.

Phase de poule : Match 11 : Livadia – Bienheureux-Siège
Stade Nikolaï Ier, Nikolaï – 34 000 spectateurs

Les Livadiens ont encore déçu… mais ils évitent au moins le traquenard de cette petite équipe qui avaient su piéger les Scanthélois. Sur coup-franc, à la 27ème minute, Levacys touche la barre et il récidive de la tête quelques minutes plus tard. Ce sont pourtant les Livadiens qui ouvrent le score avec un éclair de génie de Trochowski, qui élimine deux défenseurs avant de brosser un superbe tir qui atterit dans la lucarne opposée.(1-1) Ce bel exploit avait le mérite de mettre les Livadiens dans une situation confortable. Néanmoins, dix minutes plus tard, Zalland permet à son équipe de recoller au score, en marquant de la tête sur corner. En fin de match, les deux équipes tentent d’emballer la partie et proposent un quart d’heure d’attaque-défense palpitant, mais le score en reste là. Après leur victoire encourageante en début de compétition, les deux leaders du groupe, toujours invaincus, font désormais du surplace.

Phase de poule : Match 16 : Francovie - Sorabe
Stade Nikolaï Ier, NikolaÏ – 33 000 spectateurs

La Francovie a définitivement lancé son micromondial par une large victoire contre des Sorabes qui n’ont jamais abdiqué.
La principale question autour de ce match tournait autour des Sorabes et de leurs éventuels débordements. On se souvient que la semaine dernière, ceux ci s’étaient rendus coupables de violences en plein centre-ville. Aussi, pour ce match, la lieutenance avait déployé un dispositif policier très important et aucun débordement n’a été à déplorer.

Sans polémiques étrangères au terrain, les vingt deux acteurs ont donc pu se livrer sereinement à une joute de grande qualité, avec un début particulièrement tonitruant. Après quelques minutes de jeu, Tacle-à-la-gorge ouvre le score pour Sorabe sur corner (0-1), les Francovars réagissent immédiatement, Moulin dévisse un centre qui se loge dans la lucarne de Sournois (1-1). Une minute plus tard, Lanus ne se fait pas dessus et transforme sans se faire prier un penalty généreusement accordé pour une faute de main francovare peu évidente. (1-2) On joue la dixième minute et le tableau d’affichage indique déjà trois buts ! Le rythme retombe néanmoins, et les deux équipes rentrent aux vestiaires sur le même score. A la reprise, la réorganisation tactique et les changements apportés par Monnier payent. Moulin, encore lui, remet les équipes à égalité grâce à une reprise de volée à l’entrée de la surface (2-2), et sur un débordement délivre une passe décisive à son coéquipier Juninho, qui n’a qu’à ouvrir son pied pour marquer dans le but vide. (3-2) Sentant que le match échappe aux siens, le sélectionneur Vérance pète les plombs et tente de violenter le troisième arbitre. Il est immédiatement expulsé. Sur le terrain, privés de leur chef, les pirates sombrent et encaissent un quatrième but par Fowell, qui marque du genou sur un nouveau centre de l’homme du math : Françis Moulin dont la ligne de stats : deux buts, deux passes décisives, résume bien sa performance. Au coup de sifflet final, il est le premier à aller fêter la victoire avec les dix-huit mille supporters francovars, heureux de voir leur protégés enfin déployer leur meilleur football.