Formation d'un bataillon aéroporté

Svent Rakels, en qualité de commandement en chef des Forces de Défense Livadiennes était chargé de veiller à ce que l'appareil militaire livadien soit toujours le plus efficace possible.

La marine livadienne était dans un état déplorable et on avait signifié à l'état-major qu'il allait encore falloir attendre. Pour le reste, il était très satisfait des forces aériennes et terrestres. La performance de ses composantes lors de la Guerre Civile avait été jugée très satisfaisantes.

Néanmoins, Rakels avait identifié une faille. L'armée livadienne n'avait pas de grande formation terrestre destinée à l'aérocombat. En un mot, hors ses forces spéciales, l'armée ne comptait pas de parachutistes de qualité. C'était un vrai manque dans une armée du XXIème siècle.

Rakels signa donc la création du Ier bataillon aéroporté, il conforterait la fonction aéromobile et appuierait. la faculté de l’armée de Terre de combattre en s’affranchissant des obstacles au sol. Le nouveau bataillon dépendrait donc directement du commandement de l’aviation légère de l’armée de Terre et permettrait à l'ensemble de gagner en capacité de projection.

La formation de 1 200 hommes, la production d'hélicoptères de combat et des blindés légers prendraient au moins un an.

Après une année, le premier bataillon aéroporté était enfin prêt. Officiers et soldats piaffaient d'impatience et avaient déjà fait au minimum dix sauts. Le matériel était flambant neuf, et les premières manœuvres avaient donné des résultats satisfaisants.

Rakels vint visiter cette troupe, cantonnée près d'Hapsal. Son inspection fut rigoureuse et ne laissa rien au hasard. Enfin, Livadia disposait d'une grande formation terrestre d'aérocombat. En un sens, l'armée rentrait dans le XXième siècle. Il faudrait désormais rénover la marine…

Le bataillon a été expédié à Gouragère à Nadür.

La ville natale de la Reine est en proie à l'anarchie après que la flémingite a durement touché le Royaume.

Nadür, abandonné par ses instances dirigeantes, est considéré par l'état-major livadien comme relevant de sa responsabilité.

Il réfléchit à l'installation d'une base permanante dans la ville.

La situation s'étant stabilisée à Nadür, le bataillon a été rappelée au pays.