Les Livadiens veulent le maintien de l'autorité du Premier Fehér Kaljulaid et lui délèguent les pouvoirs nécessaires pour rétablir l'unité territoriale de la Livadie et la restaurer politiquement dans les principes monarchique, démocratique et zorthodoxe.
- Général Kaljulaid
- Messages : 142
Date d'inscription : 01/11/2017
Consolidation du régime
Dim 2 Fév 2020 - 22:36
Plusieurs semaines s'étaient passées depuis le putsch de Kaljulaid et l'état livadien semblait avoir surmonté l'épreuve de cette naissance difficile.
A l'école de guerre, alors qu'il était jeune officier, Kaljulaid avait appris à toujours envisager le pire scénario possible. Dans le cas présent, au lendemain du coup d'état, le pire scénario aurait été une réprobation micromondiale très forte, avec potentiellement une invasion zollerno-gwanguo-édoranaise, conjuguée à un soulèvement populaire, qui aurait emporté le jeune état livadien.
Or, tout s'était plutôt bien déroulé. La population s'était donnée corps et âmes au nouveau régime, la Grande Alliance avait promis un soutien, prudent certes, mais déjà effectif. A l'international, les puissances libérales s'étaient tues, se ralliant à la médiation scanthéloise. A l'intérieur, on avait dû mener quelques opérations militaires en catastrophe pour dégager Livadia et Hapsal et les victoires avaient été au rendez-vous. Certes, il y avait eu la perte de Levgrad, mais cela avait été prévu. On pouvait arguer aussi des morts de ce conflit, mais les malheureuses victimes des massacres républicains ne le seraient pas en vain. Une réalité avait éclaté : la République était profondément criminelle.
Aussi, l'état livadien pouvait voir l'avenir avec confiance. En s'appuyant sur les lansquenets et des volontaires; le dispositif militaire gagnait en puissance. Hier, mille hommes de plus, aujourd'hui, deux mille, dans une semaine, dix mille.
Bientôt, on écraserait la République, enfermée dans son territoire comme un rat pris au piège. Les Lansquenets, les militaires et tous les cercles conservateurs le pressaient d'agir mais il fallait prendre son temps. Bientôt, on porterait un coup fatal à la République.
Avant cela, il fallait préparer l'avenir. Il fallait obtenir l'aveu populaire. Aussi, le Premier Fehér décida de la tenue d'un plébiscite. Il ne se tiendrait que sur les territoires nationalistes, il ne se ferait pas sans pression, mais aussi imparfait qu'il sera, il donnera une teinte d'assentiment populaire au nouveau régime, assentiment que l'on était sûr d'obtenir au vu du résultats des dernières élections d'avant la guerre.
A l'école de guerre, alors qu'il était jeune officier, Kaljulaid avait appris à toujours envisager le pire scénario possible. Dans le cas présent, au lendemain du coup d'état, le pire scénario aurait été une réprobation micromondiale très forte, avec potentiellement une invasion zollerno-gwanguo-édoranaise, conjuguée à un soulèvement populaire, qui aurait emporté le jeune état livadien.
Or, tout s'était plutôt bien déroulé. La population s'était donnée corps et âmes au nouveau régime, la Grande Alliance avait promis un soutien, prudent certes, mais déjà effectif. A l'international, les puissances libérales s'étaient tues, se ralliant à la médiation scanthéloise. A l'intérieur, on avait dû mener quelques opérations militaires en catastrophe pour dégager Livadia et Hapsal et les victoires avaient été au rendez-vous. Certes, il y avait eu la perte de Levgrad, mais cela avait été prévu. On pouvait arguer aussi des morts de ce conflit, mais les malheureuses victimes des massacres républicains ne le seraient pas en vain. Une réalité avait éclaté : la République était profondément criminelle.
Aussi, l'état livadien pouvait voir l'avenir avec confiance. En s'appuyant sur les lansquenets et des volontaires; le dispositif militaire gagnait en puissance. Hier, mille hommes de plus, aujourd'hui, deux mille, dans une semaine, dix mille.
Bientôt, on écraserait la République, enfermée dans son territoire comme un rat pris au piège. Les Lansquenets, les militaires et tous les cercles conservateurs le pressaient d'agir mais il fallait prendre son temps. Bientôt, on porterait un coup fatal à la République.
Avant cela, il fallait préparer l'avenir. Il fallait obtenir l'aveu populaire. Aussi, le Premier Fehér décida de la tenue d'un plébiscite. Il ne se tiendrait que sur les territoires nationalistes, il ne se ferait pas sans pression, mais aussi imparfait qu'il sera, il donnera une teinte d'assentiment populaire au nouveau régime, assentiment que l'on était sûr d'obtenir au vu du résultats des dernières élections d'avant la guerre.
- Kareel Kander
- Messages : 19
Date d'inscription : 14/06/2019
Re: Consolidation du régime
Dim 2 Fév 2020 - 22:51
Vive le Premier Fehér, notre chef ! Vivent les Lansquenets ! Vive Livadia ! Plus Ultra !
- Général Kaljulaid
- Messages : 142
Date d'inscription : 01/11/2017
Re: Consolidation du régime
Mer 12 Fév 2020 - 18:02
Kaljulaid exultait, il avait son chiffre ! Soixante seize pour cent des Livadiens approuvait son action. Toute sa lecture des évènements était confirmée. Les Livadiens avaient été terrifiés par la rebellion républicaine et ses exactions. Le peuple avait bien compris que l'armée n'avait fait son coup d'état que pour sauvegarder la nation et qu'elle était sincèrement prête à le remettre le moment venu. En un mot, qu'on avait violé le droit pour sauver la patrie et qu'on était prêt à revenir au plus vite vers la légalité.
Assurément, le scrutin n'avait pas été complètement libre. Dans quelques communes isolées, on n'avait pas proposé de bulletins NON, le votant avait du l'imprimer lui-même. Dans les grandes villes, de jeunes lansquenets avaient harangué les votants devant les bureaux de vote, n'hésitant pas à faire huer ceux que l'on suspectaient de pencher vers le non.
Le scrutin n'avait pas donc pas été complètement démocratique, pour autant, on ne pouvait pas le balayer d'un revers de la main. Point de bourrages d'urnes, point de personnes empêchés de voter.
Kaljulaid avait donc l'onction démocratique et il communiquerait là-dessus. Les masses le soutenaient et légitimaient le coup d'état. Pour autant, le crédit de confiance n'était pas infini. Comment fallait-il comprendre les six pour cent d'abstentionnistes ? Étaient-ce des opposants qui s'étaient montrés prudents dans l'isoloir ? Des honnêtes gens désabusés ? Et ces dix huit pour cent de non ? Combien d'entre eux étaient franchement hostiles au régime ? Combien d'entre eux condamnaient simplement le coup d'état ? Et puis, elles attendaient une restauration monarchique, et pour l'instant la famille royale boudait le régime.
Il faudrait rester prudent, néanmoins, le constat était clair. Livadia adoubait Kaljulaid.
Assurément, le scrutin n'avait pas été complètement libre. Dans quelques communes isolées, on n'avait pas proposé de bulletins NON, le votant avait du l'imprimer lui-même. Dans les grandes villes, de jeunes lansquenets avaient harangué les votants devant les bureaux de vote, n'hésitant pas à faire huer ceux que l'on suspectaient de pencher vers le non.
Le scrutin n'avait pas donc pas été complètement démocratique, pour autant, on ne pouvait pas le balayer d'un revers de la main. Point de bourrages d'urnes, point de personnes empêchés de voter.
Kaljulaid avait donc l'onction démocratique et il communiquerait là-dessus. Les masses le soutenaient et légitimaient le coup d'état. Pour autant, le crédit de confiance n'était pas infini. Comment fallait-il comprendre les six pour cent d'abstentionnistes ? Étaient-ce des opposants qui s'étaient montrés prudents dans l'isoloir ? Des honnêtes gens désabusés ? Et ces dix huit pour cent de non ? Combien d'entre eux étaient franchement hostiles au régime ? Combien d'entre eux condamnaient simplement le coup d'état ? Et puis, elles attendaient une restauration monarchique, et pour l'instant la famille royale boudait le régime.
Il faudrait rester prudent, néanmoins, le constat était clair. Livadia adoubait Kaljulaid.
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