- Virginia della Jesolo
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Date d'inscription : 07/09/2019
Départ de la métropole
Sam 18 Jan 2020 - 0:17
Nikolaï était incapable de mentir à son épouse, de toute manière, ils s'étaient promis le jour de leur mariage de ne jamais rien se dissimuler d'important.
Aussi, au risque d'angoisser terriblement sa femme, il lui avait révélé que les SSL avaient établis que plusieurs groupes violents projetaient de s'en prendre au couple royal.
Virginia en était malade et n'en dormait plus. Au delà de cette angoisse, un profond sentiment d'injustice l'habitait. Comment pouvait-on en vouloir à leurs vies ? C'est son mari qui avait cessé le massacre sur la place Nikolaï Ier. Et elle qu'avait--t-elle fait ? Et ses enfants en bas-âge ? En quoi pouvaient-ils être coupables ?!
Virginia n'était pas sotte. On en voulait à ce qu'ils représentaient. leur individualité ne comptait plus. C'était cela, être Reine.
Toute la journée, sa domesticité, ses amies avaient tenté de la rassurer, lui montrant les vrais sentiments des Livadiens à son égard. Plus d'un Garde Livadien lui avait juré qu'il se battrait jusqu'en Enfer plutôt qu'on ne la touchât.
Il n'empêche, la menace était présente. Ses enfants étaient menacés, et avec eux l'avenir de la Couronne. Le soir, elle s'en ouvrit à son mari et elle lui demande à quitter la métropole, à partir à Fort-de-Livadia.
Nikolaï accepta. On camouflerait ce départ. Il ne fallait pas que la nation crût qu'une Reine craignait son propre peuple. Toute une section de la première compagnie des Gardes Livadiennes, toute une domesticité étaient du voyage.
Le lendemain, il y eut des adieux. Nikolaï ne partait pas lui. Il resterait dans sa bonne ville de Livadia quoiqu'il arrivât.
Ces adieux furent déchirants. L'un comme l'autre jurèrent de se revoir très vite, mais tous deux avaient un mauvais pressentiment.
Elle avait le sentiment de déserter, de le laisser ici, lui, qui se montrait si attaché à son devoir, si confiant envers son peuple. Il dût la convaincre de partir. Ce n'était qu'une affaire de quelques semaines tout au plus.
L'ainé de ses fils, Lev, le Prince Royal; embrassa son père du haut de ses quatre ans. Piotr, encore un nourrisson, ne comprit rien à la situation, tout à l'innocence de ses premiers jours. Après quoi, elle l'embrassa à son tour.
Et, alors qu'ils réalisaient enfin qu'ils s'aimaient, ils durent se quitter.
Aussi, au risque d'angoisser terriblement sa femme, il lui avait révélé que les SSL avaient établis que plusieurs groupes violents projetaient de s'en prendre au couple royal.
Virginia en était malade et n'en dormait plus. Au delà de cette angoisse, un profond sentiment d'injustice l'habitait. Comment pouvait-on en vouloir à leurs vies ? C'est son mari qui avait cessé le massacre sur la place Nikolaï Ier. Et elle qu'avait--t-elle fait ? Et ses enfants en bas-âge ? En quoi pouvaient-ils être coupables ?!
Virginia n'était pas sotte. On en voulait à ce qu'ils représentaient. leur individualité ne comptait plus. C'était cela, être Reine.
Toute la journée, sa domesticité, ses amies avaient tenté de la rassurer, lui montrant les vrais sentiments des Livadiens à son égard. Plus d'un Garde Livadien lui avait juré qu'il se battrait jusqu'en Enfer plutôt qu'on ne la touchât.
Il n'empêche, la menace était présente. Ses enfants étaient menacés, et avec eux l'avenir de la Couronne. Le soir, elle s'en ouvrit à son mari et elle lui demande à quitter la métropole, à partir à Fort-de-Livadia.
Nikolaï accepta. On camouflerait ce départ. Il ne fallait pas que la nation crût qu'une Reine craignait son propre peuple. Toute une section de la première compagnie des Gardes Livadiennes, toute une domesticité étaient du voyage.
Le lendemain, il y eut des adieux. Nikolaï ne partait pas lui. Il resterait dans sa bonne ville de Livadia quoiqu'il arrivât.
Ces adieux furent déchirants. L'un comme l'autre jurèrent de se revoir très vite, mais tous deux avaient un mauvais pressentiment.
Elle avait le sentiment de déserter, de le laisser ici, lui, qui se montrait si attaché à son devoir, si confiant envers son peuple. Il dût la convaincre de partir. Ce n'était qu'une affaire de quelques semaines tout au plus.
L'ainé de ses fils, Lev, le Prince Royal; embrassa son père du haut de ses quatre ans. Piotr, encore un nourrisson, ne comprit rien à la situation, tout à l'innocence de ses premiers jours. Après quoi, elle l'embrassa à son tour.
Et, alors qu'ils réalisaient enfin qu'ils s'aimaient, ils durent se quitter.
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