- Kareel Kander
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Date d'inscription : 14/06/2019
Bataille d'Hapsal
Ven 31 Jan 2020 - 14:10
Les Monts d'Argentorate étaient relativement calmes depuis le début du conflit. La province était rurale et montagnarde. Elle vivait principalement des touristes, touristes qui avaient pris la poudre d'escampette dès le début du conflit civil.
Côté nationaliste, la cinquième brigade tenait toute la longueur du front. Les chaines de montagne la coupait perpendiculairement.
Hapsal était la capitale de la province et elle ne se trouvait qu'à une trentaine de kilomètres du fond. Ordre avait été donné à la cinquième brigade de faire reculer la menace.
Si l'ennemi n'entretenait que peu de forces dans le secteur, la mission n'en serait pas moins difficile. Le relief était difficile et les moyens nettement plus limités. On avait pas le soutien de l'artillerie de marine et le gros des forces aériennes était engagé au-dessus de Levgrad et en Lazournaïa où elles faisaient de sanglants cartons sur les objectifs républicains.
Kaljulaid avait donc envoyé dans le secteur les Lansquenets, si avide d'en découdre, en soutien de ses forces professionnelles. Les deux armes entretenaient un mélange d'admiration et de mépris. Les Lansquenets enviaient les militaires de carrière mais les trouvaient tout de même un peu mou politiquement et les seconds considéraient les premiers comme un bande de boys-scouts à qui ils fallaient reconnaître tout de même une forme de bravoure.
L'assaut fut lancé au petit matin après une ridicule petite préparation d'artillerie. Elle réussit sans commune mesure. En face, il n'y avait que quelques points d'appui, mais certainement pas une troupe de la qualité de celle qui se battait devant Mitau.
On fit de très nombreux prisonniers, et les points de résistance les plus récalcitrants furent emportés par la supériorité martiale et technique des Vrais Livadiens.
Et puis les Lansquenets se couvrirent de gloire. A Vurz, petite ville où vécut quelques années Maria de Lalon, quatre cent républicains furent débusqués par cent Lansquenets. Fanatisés, ces braves piaffaient déjà d'impatience avant que leurs officiers ne leur donnassent l'ordre d'attaquer. Sous le feu roulant des mitraillettes, ils débusquèrent à coup de grenades et de baionettes leurs adversaires comme dans les guerres d'antan. Paniqués devant de tels démons, les Républicains décrochèrent en désordre et les Lansquenets les poursuivirent, prenant un malin plaisir à ne faire aucun prisonnier.
Au soir, Hapsal était loin de la ligne de front qui avait bien reculé vers l'est pour se fixer sur des cols aisément défendables. Les chefs de l'armée régulière firent mention dans leurs rapports de l'ardeur combative des Lansquenets. Kander, qui avait suivi l'opération depuis Livadia, était aux anges. Les Lansquenets se gorgeaient de gloire et prenaient du nombre et de l'importance.
Côté nationaliste, la cinquième brigade tenait toute la longueur du front. Les chaines de montagne la coupait perpendiculairement.
Hapsal était la capitale de la province et elle ne se trouvait qu'à une trentaine de kilomètres du fond. Ordre avait été donné à la cinquième brigade de faire reculer la menace.
Si l'ennemi n'entretenait que peu de forces dans le secteur, la mission n'en serait pas moins difficile. Le relief était difficile et les moyens nettement plus limités. On avait pas le soutien de l'artillerie de marine et le gros des forces aériennes était engagé au-dessus de Levgrad et en Lazournaïa où elles faisaient de sanglants cartons sur les objectifs républicains.
Kaljulaid avait donc envoyé dans le secteur les Lansquenets, si avide d'en découdre, en soutien de ses forces professionnelles. Les deux armes entretenaient un mélange d'admiration et de mépris. Les Lansquenets enviaient les militaires de carrière mais les trouvaient tout de même un peu mou politiquement et les seconds considéraient les premiers comme un bande de boys-scouts à qui ils fallaient reconnaître tout de même une forme de bravoure.
L'assaut fut lancé au petit matin après une ridicule petite préparation d'artillerie. Elle réussit sans commune mesure. En face, il n'y avait que quelques points d'appui, mais certainement pas une troupe de la qualité de celle qui se battait devant Mitau.
On fit de très nombreux prisonniers, et les points de résistance les plus récalcitrants furent emportés par la supériorité martiale et technique des Vrais Livadiens.
Et puis les Lansquenets se couvrirent de gloire. A Vurz, petite ville où vécut quelques années Maria de Lalon, quatre cent républicains furent débusqués par cent Lansquenets. Fanatisés, ces braves piaffaient déjà d'impatience avant que leurs officiers ne leur donnassent l'ordre d'attaquer. Sous le feu roulant des mitraillettes, ils débusquèrent à coup de grenades et de baionettes leurs adversaires comme dans les guerres d'antan. Paniqués devant de tels démons, les Républicains décrochèrent en désordre et les Lansquenets les poursuivirent, prenant un malin plaisir à ne faire aucun prisonnier.
Au soir, Hapsal était loin de la ligne de front qui avait bien reculé vers l'est pour se fixer sur des cols aisément défendables. Les chefs de l'armée régulière firent mention dans leurs rapports de l'ardeur combative des Lansquenets. Kander, qui avait suivi l'opération depuis Livadia, était aux anges. Les Lansquenets se gorgeaient de gloire et prenaient du nombre et de l'importance.
- Vladimir V. Veers
- Messages : 13
Date d'inscription : 25/01/2020
Re: Bataille d'Hapsal
Ven 31 Jan 2020 - 22:28
Le Généralissime ordonna une contre-offensive. Les Gardes Rouges étaient de la partie cette fois-ci. Repris de justice, criminels de sang, voleur, psychopathes, hordes étudiantes politisées, masses populaires fanatisés, tout ceux que la société capitaliste réprouvaient. Ce n'était pas des tendres. Ils marchaient vers Hapsal, heureux de pouvoir cassé de la "couille-molle de lansquenets"'.
Dans la petite ville de Valme, les Lansquenets présents occupé à boire, furent délogés de l'estaminet à coups de mitraillette, les survivants pendus aux réverbères. A Rebaste, l'accrochage se termina en bain de sang. On vit un Garde Rouge se confectionner un collier de couilles. Était-ce pour l'offrir à sa maman. A Kaavere, on assista à une scène de lynchage populaire.
Dans la petite ville de Valme, les Lansquenets présents occupé à boire, furent délogés de l'estaminet à coups de mitraillette, les survivants pendus aux réverbères. A Rebaste, l'accrochage se termina en bain de sang. On vit un Garde Rouge se confectionner un collier de couilles. Était-ce pour l'offrir à sa maman. A Kaavere, on assista à une scène de lynchage populaire.
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