- Général Kaljulaid
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Date d'inscription : 01/11/2017
Campagne de Lazournaïa-Orientale
Lun 27 Jan 2020 - 20:43
Quelques jours s'étaient écoulés depuis le putsch militaire de Kaljulaid et il n'y avait pas encore eu de manœuvres militaires d'envergure.
C'est que bien d'autres points avaient occupé le camp nationaliste. Il avait fallu sécuriser le coup d'état, mener des tractations diplomatiques pour se faire des alliés, mobiliser les réservistes, diriger l'armée sur la zone d'opération, mettre en place un blocus naval et ravitailler Levgrad.
Tous ces objectifs avaient été atteins et le Premier Fehér était très satisfait. Edoran et le Gwangua le soutenait ouvertement et très concrètement. Les Républiques micromondiales n'avaient pas osé bouger, exception faite du Bangana, et la République livadienne semblait déjà se consumer elle-même. A l'issue d'une lutte de palais, Veers, un fou furieux, avait éjecté Arkelsson accusé de mollesse. Ce traitre récoltait enfin la juste récompense de tous ses méfaits passés.
Tout allait donc pour le mieux. Kaljulaid pouvait lancer la première étape de son plan. Il s'agissait d'abord de dégager les abords de la capitale en libérant la Lazournaïa Orientale.
Pour cette opération, Kaljulaid avait déployé environ 9 000 hommes des deuxième et troisième brigades. Il s'agissait de troupes qui avait toute la confiance de Kaljulaid. Récemment déployées en Bangana, elles avait été particulièrement efficaces sur le terrain, on attendait qu'il en soi de même sur le sol national.
L'opération débuta précisément à 15h07. La flotte lança de très nombreux missiles sur des camps militaires, repérés par la chasse livadienne les jours précédents, pour terroriser les rebelles. On espérait ainsi provoquer des désertions de masse dans l'armée républicaine.
Parallèlement à d'intenses bombardements aériens, la centaine d'engins blindés des deux brigades percèrent assez facilement les lignes ennemies. Les fantassins qui suivirent affrontèrent trois à quatre mille hommes et ne disposant pas d'une logistique leur permettant de se déplacer à plus de quelques dizaines de kilomètres de leur garnison. Peu manœuvrières donc et mal commandés, elles furent écrasés assez facilement, d'autant que les troupes de l'aviation légère déposaient des soldats dans leur dos, accentuant la confusion et empêchant leur rétablissement sur une nouvelle ligne.
On poursuivit l'avancée et le dispositif se scinda en deux. La quatrième bifurqua légèrement vers l'Ouest et reprit aisément les rives de la Ventspills. Les Républicains, déjà harassés par les bombardements navals continus lâchèrent. La troisième tourna vers l'est et poursuivit sa progression. En fin d'après-midi, son rythme ralentit. Un groupe de combat de Veers, bien équipé et fanatisé, parvint à fixer la division livadienne. Après des heures de combat indécis, le haut-commandement donna le signal de la halte et on fortifia les positions de la ligne de front.
Le soir le Premier Fehér put tirer un bilan de ce premier jour de combat. L'ensemble était satisfaisant, mais assurément, la reconquête de toute la Livadie ne serait pas une promenade de santé. Et puis, il y avait eu près de trois cents morts, trois fois plus chez les Républicains certes, mais c'était toujours ça de trop, puisque c'étaient des frères qui s'étaient entre-déchirés dans ce terrible conflit fratricide.
C'est que bien d'autres points avaient occupé le camp nationaliste. Il avait fallu sécuriser le coup d'état, mener des tractations diplomatiques pour se faire des alliés, mobiliser les réservistes, diriger l'armée sur la zone d'opération, mettre en place un blocus naval et ravitailler Levgrad.
Tous ces objectifs avaient été atteins et le Premier Fehér était très satisfait. Edoran et le Gwangua le soutenait ouvertement et très concrètement. Les Républiques micromondiales n'avaient pas osé bouger, exception faite du Bangana, et la République livadienne semblait déjà se consumer elle-même. A l'issue d'une lutte de palais, Veers, un fou furieux, avait éjecté Arkelsson accusé de mollesse. Ce traitre récoltait enfin la juste récompense de tous ses méfaits passés.
Tout allait donc pour le mieux. Kaljulaid pouvait lancer la première étape de son plan. Il s'agissait d'abord de dégager les abords de la capitale en libérant la Lazournaïa Orientale.
Pour cette opération, Kaljulaid avait déployé environ 9 000 hommes des deuxième et troisième brigades. Il s'agissait de troupes qui avait toute la confiance de Kaljulaid. Récemment déployées en Bangana, elles avait été particulièrement efficaces sur le terrain, on attendait qu'il en soi de même sur le sol national.
L'opération débuta précisément à 15h07. La flotte lança de très nombreux missiles sur des camps militaires, repérés par la chasse livadienne les jours précédents, pour terroriser les rebelles. On espérait ainsi provoquer des désertions de masse dans l'armée républicaine.
Parallèlement à d'intenses bombardements aériens, la centaine d'engins blindés des deux brigades percèrent assez facilement les lignes ennemies. Les fantassins qui suivirent affrontèrent trois à quatre mille hommes et ne disposant pas d'une logistique leur permettant de se déplacer à plus de quelques dizaines de kilomètres de leur garnison. Peu manœuvrières donc et mal commandés, elles furent écrasés assez facilement, d'autant que les troupes de l'aviation légère déposaient des soldats dans leur dos, accentuant la confusion et empêchant leur rétablissement sur une nouvelle ligne.
On poursuivit l'avancée et le dispositif se scinda en deux. La quatrième bifurqua légèrement vers l'Ouest et reprit aisément les rives de la Ventspills. Les Républicains, déjà harassés par les bombardements navals continus lâchèrent. La troisième tourna vers l'est et poursuivit sa progression. En fin d'après-midi, son rythme ralentit. Un groupe de combat de Veers, bien équipé et fanatisé, parvint à fixer la division livadienne. Après des heures de combat indécis, le haut-commandement donna le signal de la halte et on fortifia les positions de la ligne de front.
Le soir le Premier Fehér put tirer un bilan de ce premier jour de combat. L'ensemble était satisfaisant, mais assurément, la reconquête de toute la Livadie ne serait pas une promenade de santé. Et puis, il y avait eu près de trois cents morts, trois fois plus chez les Républicains certes, mais c'était toujours ça de trop, puisque c'étaient des frères qui s'étaient entre-déchirés dans ce terrible conflit fratricide.
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